Une montre iconique : La Tank de chez Cartier

La maison Cartier a toujours su s’imposer dans l’horlogerie par des formes très reconnaissables et atypiques. La Tank fait partie de celles qui cassent les codes des design de montres de base avec son boîtier rectangulaire, inspiré des chars militaires de la Première Guerre mondiale. Tout ça a fait que cette montre a été propulsée au rang de montre iconique. 

Elle est commercialisée dès 1919 et a depuis arboré diverses matières, couleurs et sertissages, en parvenant à rester fidèle à son élégance originelle.

L’histoire de la Tank Cartier

Louis Cartier était fasciné par les chars d’assaut produits dans les usines Renault, il va donc se lancer, avec cette idée en tête dans la conception d’un modèle de montre inspiré de la forme du char d’assaut. L’idée de la Tank est née. La création de cette montre rend hommage aux monstres d’acier, Cartier s’inspire donc pour son boîtier d’un tank vu du dessus, par sa forme carré, cerné de deux brancards latéraux (imitation des chenilles des chars), avec minuterie en chemin de fer et chiffres romains. Ce n’est pas seulement un modèle de montre comme les autres qui voit le jour, mais un objet intemporel qui défie les années et connaît un succès immédiat.

Dans le détail de la Tank

Reconnaissable partout par son design unique, la Tank se définit par son bracelet en cuir, son boîtier carré pris entre deux brancards qui l’étirent jusqu’au rectangle, sa glace minérale, ses aiguilles en forme de glaive faits d’acier bleui, ses chiffres romains,  sa minuterie en chemin de fer, son mouvement mécanique de remontage manuel avec une réserve de marche d’environ 40 heures (un mécanisme d’abord signé Jaeger Le Coultre)… Et bien sûr, le cabochon de saphir en guise de remontoir, signe distinctif de toutes les montres Tank de Cartier. Cette montre, en plus de toutes ses  caractéristiques est étanche jusqu’à 30 mètres dès son premier modèle, cela fait de la Tank une montre blindée, conçue pour résister à tout, aux activités sportives comme aux combats, en effet, elle porte bien son nom.